Retour sur l’incroyable Projet Blue Beam de Freeze Corleone !
Le 13 novembre dernier, Freeze Corleone, le co-fondateur du collectif 667 a sorti le tant attendu « Projet Blue Beam ». 11 morceaux dépeignant un univers sombre et intriguant.
Un univers intriguant !
Ainsi, le rappeur originaire des Lilas semble avoir franchi un cap avec ce projet. Il s’épanouit dans un style qu’il a créé et approfondi au fil des années. Son morceau « Madara« , comptabilisant plus de 2 millions de vues, représente le point d’ancrage de cette évolution.
Dans ce dernier opus, Corleone multiplie les références à la culture populaire, aux mangas, à la drogue mais, aussi à la théorie du complot, aux croyances occultes et mystérieuses. Le professeur nous plonge dans son esprit, nous partage ses théories sur la société. Sa plume attise la curiosité, il nous propose une balade en eaux troubles dans un monde ténébreux. Ses textes sont parsemés de références et de noms, jusque dans le titre de ses musiques avec « Fredo Santana » ou « LRH » pour Lafayette Ronald Hubbar (le créateur de la scientologie).
Un flow hors-norme !
D’une voix grave et nonchalante, Freeze Corleone enchaine sur des productions trap avec des BPM lents. Pour la plupart réalisées par Flem et Tab. Influencé par la consommation de drogues, ses textes et ses flows n’en sont que plus mystérieux. Dans plusieurs morceaux comme « 3 planètes« , il nous balance des punchlines violentes et subtiles. En effet, ses textes sont une vraie mine d’or, ils peuvent se lire et s’interpréter de différentes manières.
Quelque punchlines de l’artiste :
« Chaque jour, fume v’la d’caca comme si j’habite à Casa. Chaque jour, Fuck Israël comme si j’habite à Gaza. ».
Ou encore dans le titre « Bâton rouge » :
« Vingt 18 en Libye ça bibi des nègres à 150K » et « Fuck la France tous les jours comme Nico, négro » (Nicolas Sarkozy)
Finalement, le parrain de 667, la ligue des assassins ou encore le mangemort squad n’aura fait qu’un seul feat dans ce projet. « Sacrifice de masse » avec Osirus Jack, un autre membre du collectif. Ce choix démontre qu’il « tire les ficelles comme Doflamingo » et qu’il n’a besoin de personne pour performer. Sacré Corleone !
Cimer!