Hello, comment t’as commencé la musique ?
Je me suis réellement lancé dans une carrière solo vers 2015. Sinon la musique c’est depuis tout petit car je viens d’une famille de musiciens ! Mon père était chanteur, musicien dans la rumba congolaise et ma mère chantait dans une église catholique.
“L’amour change le monde” c’est le nom de ton premier album, il représente quoi pour toi ?
C’est pour faire comprendre que l’amour est la clef de toute chose. C’est ce qui soigne tout, c’est ce qui peut rendre tout meilleur ! C’est l’union, la paix… C’était important pour moi de faire porter ce message. “L’amour change le monde” c’est ma philosophie de vie.
On retrouve des styles musicaux très différents, tu dois avoir de nombreuses sources d’inspirations ?
Oui beaucoup, j’écoute un peu de tout, je suis très ouvert, je m’inspire de beaucoup d’artistes. En termes d’écriture je peux raconter ce qui se passe devant moi, j’écoute les histoires de mes amis, de mon public, même de ma propre vie. Mon vécu je le raconte beaucoup sur cet album avec “Amour”, “Recule”, “Vala Matondo”… C’est vraiment mon histoire.
Comment définirais-tu ton style ?
Ma base en termes de musique c’est vraiment la Rumba mais j’essaye de fusionner ça avec différents styles de musique, que ce soit du RnB, de l’urbain… Mais on retrouve toujours un peu les mélodies congolaises. Mon objectif c’est de m’ouvrir toujours plus pour toucher un nouveau public.
Il y a pas mal de featurings sur ton album comment tu les choisis ?
Je voulais vraiment apporter un album très ouvert, pas me baser que sur des chanteurs sur le même créneau que moi. Je voulais vraiment quelque chose de différent, de nouveau, des featurings improbables pour impressionner le public. J’écoute beaucoup, je regarde beaucoup ce que le public attend comme featurings mais j’aime bien surprendre. Dans les artistes que j’ai invité, c’est évidemment des artistes que j’écoute et dont j’apprécie beaucoup le travail.
Est-ce qu’il y a un morceau dont tu es le plus fier ?
C’est le morceau que j’ai dédié à ma mère”Vala Matondo”, après “Recule” que j’aime beaucoup parce que ça retrace ce que j’ai vécu et après je dirais “Babyboy”.
Tu t’es entouré de qui ?
Mon manager, mon producteur, j’avais le soutien de toute ma famille pour ce projet c’est vraiment ce qui m’a permis de le boucler bien comme il faut ! Ils m’ont apporté la motivation. Pour moi cette période était tellement dure que je ne savais pas si j’allais continuer la musique pour être sincère.
Comment tu t’es senti le jour de la sortie de l‘album ?
J’étais ému et j’avais aussi des regrets, j’aurais voulu avoir en physique mes parents, c’est quand même un premier album c’est pas rien… Mais sinon j’étais très content j’avais hâte de sortir cet album, de le faire découvrir au public.
… Et les retours sur ce projet ?
Je suis très content, je vois la réaction du public, les retours des labels. Je suis fier on a quand même beaucoup bossé sur cet album, 2 ans c’est pas rien. Je me dis que c’est mérité !
C’est quoi la suite pour toi ?
J’ai deux dates qu’on vient de caler. Le 12 mai à la Madeleine à Bruxelles et le 28 mai à la Cigale. Sinon on pense revenir d’ici quelques mois avec une réédition et par la suite continuer de projets en projets.
Qu’est ce qui te fais kiffer dans la scène ?
La scène vraiment c’est magnifique ! Ça donne chaud au cœur de voir le public connaître mes musiques. Ça donne encore envie d’aller plus loin et de bosser encore plus. C’est l’une de mes plus belles sources de motivation.
T’écoutes quoi en ce moment ?
J’écoute Lefa “Démineur”, Victor Thompson un chanteur chrétien… Franchement j’écoute de tout !
Ton feat de rêve ?
C’était Michael Jackson ! (rire) J’aime bien ce que Kranium propose, Lefa ça me parle bien et sinon Ocevne j’aime bien elle envoie du lourd !
Tu voudrais passer le cimer à qui ?
Au très haut, à mes parents, mon petit frère et à toute mon équipe qui s’est investie à 10000% !