Qui a dit qu’il fallait énormément de moyen pour être doué?
Arma Jackson, (pour la petite histoire: il ajoute Jackson à son nom de scène dans le but de rendre hommage à son idole Michael Jackson) jeune suisse de 23 ans nous prouve tout le contraire.
Simple, mais efficace
Loin des studios pros, c’est entre les murs de sa petite chambre de 9m2 (d’où le nom de premier album) que le rappeur écrit et compose ses mélodies. Il a d’ailleurs réalisé lui même son dernier clip “Flex” qui comptabilise pas loin des 80.000 vues: sans prétention, c’est avec légèreté et humour que l’artiste régale ses fans en mettant en scène un univers rétro et brillant. Moins formel, il se plaît à publier sur sa chaîne Youtube des courtes vidéos au format vertical, montées par ses soins: un assemblage de quelques secondes d’images saccadées, “dans ma chambre”, “dans mon salon”, “sur mon balcon”, “chez mon pote” c’est simple, amusant, et ça nous démontre son talent.
Porte-parole d’une nouvelle scène suisse
Véritable couteau suisse -sans mauvais jeu de mot-, autodidacte, il touche à tout et il s’éclate. Arma Jackson, repéré il y a quelques années par Youssoupha, use aussi bien des sonorités hip-hop, que de la groove, ou de la néo-soul. Véritable concentré d’énergie et de good vibes, il devient donc sans grand étonnement le nouveau phénomène du Label Bomayé Musik, label qui fait la promotion de la musique afropop et du rap, notamment de la diaspora africaine (surtout congolaise) en France.
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