On présente aujourd’hui Smeels, le rappeur prometteur bordelais, originaire du Cameroun. Encore peu connu, il prône pour sa musique du DIY: il compose ses sons seul et ne fait confiance qu’à son équipe, d’où la mention #SELFMADE présente sous ses clips Youtube. Du travail seul, mais loin d’être baclé, on vous laisse savourer…
Le Damso français ?
Smeels, c’est le rappeur qu’on assimile souvent -à tort ou à raison- à Damso. Confondu avec ce dernier il y a deux ans lorsqu’un internaute publie un court morceau de lui sur Twitter, accompagné d’une légende “L’album de Damso va être fantastique” le tweet est supprimé quelques heures après, en atteignant tout de même les 5 000 favoris. Serait ce à la demande de Damso? Ou bien est ce que quelqu’un d’autre se cacherait-il finalement derrière ce son? L’énigme prend fin quelques temps plus tard, lorsque certains font le rapprochement entre le jeune Smeels et l’artiste belge. Certes l’extrait fut légèrement modifié afin d’aggraver la voix de Smeels, qui est indéniablement plus suave que celle de Damso, mais la ressemblance entre les deux tonalités reste impressionnante.
Un voyage à travers les émotions
A travers ses sons 400 ans et 2K19, le chanteur laisse ses émotions faire surface avec une certaine mélancolie dans ses paroles, placées sur un ton posé, en adéquation parfaite avec des clips qui dépeignent l’artiste seul, au milieu de paysages époustouflants de beauté: que ce soit en bord de plage, où les vagues tumultueuses côtoient les rochers, ou bien en plein désert, perché sur les montagnes ou chevauchant l’horizon.
On peut associer de la même manière les clips FDT et Toronto, qui dépeignent Smeels à milles lieux de mère nature, en pleine ville, entre soirée entre potes, et braquage d’épicerie. Une bonne manière de marquer la séparation entre ces titres à l’univers bien différents, que ce soit visuellement, mais également vis-à-vis de ce qu’ils racontent. L’artiste parvient à rester juste dans chacun des registres: une prouesse.