Laylow a sorti le clip incroyable de « Vent de l’est » !
Une fois de plus, le génialissime Laylow nous subjugue avec le clip de « Vent de l’est ». Un chef d’œuvre, musicalement et visuellement parlant.
Début 2019, ce dernier nous avait complètement séduit avec son 4ème projet : .Raw Z. D’ailleurs, l’article est disponible ICI pour les curieux. Un projet décisif dans la carrière du toulousain, comprenant déjà plusieurs classiques comme « Maladresse », « Visa » et maintenant « Vent de l’est ». Des morceaux à plus d’1 million de vues, accompagnés de clips futuristes et incroyablement bien réalisés.
Un pied dans le futur …
Avant-gardiste, il a toujours eu une longueur d’avance sur le rap français ! A l’origine du terme « Digitalova », il exprime un univers de plus en plus bionique. Cela se traduit d’abord par le choix des prod’, toujours avec des sonorités électroniques que l’on a pas l’habitude d’entendre. Ensuite, par son flow robotique, il fait partie de ces rappeurs qui maitrisent l’autotune à la perfection. Puis ses clips … Des pépites ! Il mélange les univers, la réalité à la fiction. Dans « Visa », il retourne aux sources, au Maghreb, on l’voit dans l’désert suivi d’un vaisseau spatial. Il a construit un monde à son image, et c’est un plaisir de pouvoir le parcourir à ses côtés.
Vent de l’est : une déchirure émotionnelle
Revenons-en au sujet initial, « Vent de l’est ». Si tu ne connais pas encore ce morceau, il est tant de l’écouter, avec le clip c’est encore plus immersif. Pour notre part, il est dans le top 3 de .Raw Z. Intime, triste, émouvant, nombreux sont les termes pouvant le caractériser. L’artiste s’y confie sur son état mental, sur la folie, la haine et la souffrance, causés par la rupture. Une peine de cœur, l’alcool comme seul remède.
« Pétasse, quand tu me laisses, j’me sens seul à la mort Pourquoi t’es partie si vite ? Pourquoi t’as claqué la porte ? Comme un vent de l’Est, tu m’as refroidi les os ».
Rien qu’avec ce passage, ils nous partagent différents états d’esprit, la haine, l’incompréhension, la peine, la mort.
Le clip va dans le même sens, réalisé par TBMA Studio, comme la plupart de ses clips. Il illustre parfaitement l’état d’esprit du rappeur, et le mood du morceau. Chaque geste, chaque plan, témoigne de la folie et de la solitude, engendrés par cette rupture. Au delà de la fiction, la souffrance est presque réaliste et palpable, le clip en devient presque un court-métrage.
Bref, au risque de se répéter, c’est un chef d’œuvre, il n’y a pas d’autres mots. Cimer Laylow !